Socialiste je suis …! 

Des socialistes, j’en ai côtoyé beaucoup; des grands, des très grands, des humbles, des vrais et…. des autres.

Le premier fut certes mon père. Mon exemple c’était lui, Bourgmestre puis Président de CPAS d’une petite commune wallonne. Le CPAS ! du social naturellement. A cette fonction il y était parvenu par son dévouement et non par quelle que compromission que ce soit.
Je l’ai vu combattre pour ses idées; syndicaliste lui aussi parce que sa bataille sociale se faisait aussi au sein de l’entreprise où il était ouvrier. C’était un Socialiste.

J’ai eu le plaisir de travailler pour de nombreux Ministres : Louis Namèche, Robert Hotyat, et encore actuellement Charles Picqué et d’autres encore…..

Dans ce milieu de cabinets socialistes, j’ai eu l’occasion de côtoyer bien d’autres socialistes, d’autre ministres mais aussi des collaborateurs de ministres impliqués au niveau communal, au niveau du parti lui- même et …. d’autres toujours….

J’ai aussi découvert l’intérieur de « l’appareil d’un parti ». Là aussi, il y a les dévoués, les convaincus, les défenseurs de toutes les bonnes causes et … les autres.

De ces nombreuses expériences et contacts, j’ai pu apprécier ces personnes… à leur juste valeur.

Et puis il y a eu les « affaires ». Oui il y a eu des marchés pas très clairs; oui il y a eu des pots de vin etc mais à qui devaient-ils profiter ? Pour la cause et l’avancement du Parti ? Si c’est le cas, leurs auteurs ne doivent pas avoir peur d’étaler la vérité et c’est le Parti qui doit prendre en charge leur faute, si lourde soit-elle. Malheureusement cette vérité ne semble pas si fière à vouloir être exposée et … d’autres, ces soit-disant socialistes, n’ont pas d’intérêt (personnel) à ce qu’elle soit révélée.

Tous ces « autres » se soucient très peu de l’avenir du Parti; pour eux, le combat du parti doit servir leur intérêt personnel. Ils en sont arrivés à piper le jeu démocratique au sein même du parti.

Et maintenant ! Socialiste, je suis toujours; Homme d’un parti, je l’ai été.

Combien sommes-nous encore « Socialistes » ? Combien sommes-nous encore de ceux qui se battent pour la défense du travailleur, dans l’intérêt de la collectivité et non à titre personnel ? N’est-ce pas le moment de se compter et de se trier ? Les autres… n’ont pas leur place au sein de notre combat.

Denis Meunier

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